Traductrice pour les romans écrits par le romancier Christos Markogiannakis, Hélène Zervas est devenue traductrice comme la plupart des traducteurs de sa génération – par hasard. Elle a fini par diriger le CTL avant la fermeture en 2012 au cause de la crise qui a secoué la Grèce. Depuis cette période, elle se consacre uniquement à la traduction, par goût et par nécessité.
Elle pense que ce qu’a fait d’elle une véritable traductrice c’est la pratique de la langue grecque, mais elle a appris à traduire en lisant beaucoup en français. Hélène Zervas dit « Traduire, ce n’est pas simplement bien connaître une langue étrangère, c’est avant tout bien savoir manier sa propre langue. » Elle continue son parcours en animant des ateliers de traduction mais non exactement pour la pratique de la langue française mais quant aux explications qu’un atelier de ce type l’amène à donner et la réflexion que cela implique.
En ce qui concerne les difficultés rencontrées pendant le processus de la traduction, Zervas avoue que l’auteur passe d’un roman au suivant sans devoir changer de style tandis que le traducteur quitte le costume de l’un pour se mettre dans la peau de l’autre. Également, la longueur d’un roman offre une difficulté. La traductrice nous raconte, dans un article publié dans la Nouvelle République.fr, qu’un roman nécessite un effort plus amplifié par rapport aux nouvelles qui sont contrôlées plus rapidement. À son avis, les traducteurs, même les meilleurs, ont tout comme les auteurs une manière qui leur est propre – ou des tics de langage.
Traductrice du roman Mourir en scène par Christos Markogiannakis, Hélène Zarvas avoue que tout le travail de la traduction dépend moins du niveau de maîtrise de la langue étrangère que du tempérament de l’auteur.
Sources :
http://www.translitterature.fr/media/article_906.pdf
https://www.lanouvellerepublique.fr/loisirs/litterature-l-art-de-la-traduction
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