Benjamin Aguilar-Laguierce travaille comme traducteur depuis 2005. Il est aussi le président du directoire 9h05 Group depuis 2009. Avant de devenir traducteur, il a fait beaucoup d’études: il a suivi les cours de langues de l’Université Bordeaux Montaigne, en obtenant un DEUG (Diplôme d’études universitaires générales) et une diplôme de licence en études hispaniques, puis il a suivi un master en études hispaniques, un master en traduction anglaise et il a terminé ses études par un doctorat en traductologie et linguistique appliquée qui s’est basé sur la traduction des référents culturels et de l’idiolecte entre l’espagnol, le français et l’anglais. Même s’il n’a pas fait une école de traduction, sa formation s’est axée sur la traduction, surtout sur la traduction littéraire qui est plus exigeante en ce qui concerne l’exactitude.
Il présente aussi son
statut: il est un traducteur indépendant et dirige une entreprise de
traduction. Ses langues de spécialité sont le français, l’anglais et
l’espagnol. Il s’occupe de trois types de traduction: traduction littéraire,
traduction juridique et traduction spécialisée. Il a traduit beaucoup de
romans, de recueils de poésie et d’autres ouvrages de vulgarisation
scientifique. En ce qui concerne le salaire de traducteur, il considère qu’un
traducteur peut vivre bien, mais pour cela, il doit se diversifier. Par
exemple, il est rare de vivre seulement grâce à la traduction littéraire.
Aguilar-Laguierce parle
aussi des différences entre le doublage et les sous-titres. Les traducteurs qui
travaillent dans le domaine du doublage sont appelés adapteurs parce qu’ils ne
traduisent seulement les dialogues des personnages, mais ils doivent ajuster
les discours aux lèvres des personnages. Au contraire, les traducteurs qui
travaillent dans le domaine des sous-titres doivent réaliser des traductions
qui respectent des contraintes spécifiques, par exemple la synthéticité, la
taille de caractères, longueurs de phrases, normes de couleurs, etc.
Il décrit aussi quelques
avantages et désavantages de cette profession. En ce qui concerne les
avantages, il mentionne le fait que les traducteurs ont la possibilité de gérer
leur temps et aussi l’endroit où ils travaillent. Mais ça peut être aussi un
désavantage parce qu’il y a des personnes qui ont besoin d’une direction pour travailler.
Un autre avantage est que les traducteurs peuvent travailler depuis chez soi où
ils peuvent avoir un espace dédié à cette activité, mais aussi dans d’autres
espaces, par exemple en vacances, l’important est d’avoir un ordinateur et une
connexion à internet. Mais travailler chez soi peut être aussi un désavantage
de cette profession parce qu’il peut favoriser la solitude et ainsi les
traducteurs tendent à n’avoir pas une vie sociale. Mais ça dépend du choix des
traducteurs et de leur perspective.
Il offre aussi des
conseils pour les futurs traducteurs. Il recommande l’acquisition de
l’expérience en participant au volontariat ou à la pratique professionnelle,
l’important est de persévérer et aussi de se diversifier, mais aussi de trouver
un domaine qui nous plaît et de le transformer en notre domaine de spécialité.
En conclusion, cet
entretien nous offre beaucoup d’informations importantes pour notre formation
et nous présente l’expérience d’un traducteur professionnel. Comme dans toutes
professions, il a des avantages et des désavantages, mais l’important est de persévérer
et se diversifier afin de pouvoir vivre aisément grâce à la traduction.
Source: https://www.9h05.com/entretien-traducteur-profession-benjamin-aguilar-laguierce/
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