L’interprète idéal, comment devrait-il être? Cela est une question qui m’a beaucoup préoccupée pendant mes années de faculté et dont j’ai eu l’opportunité de trouver la réponse récemment. A l’occasion du Jour International de Multilinguisme, le Parlement Européen a organisé des entretiens en ligne avec ses traducteurs et interprètes, et j’ai décidé d’y participer pour élargir mes connaissances dans ce domaine.
Un des ateliers qui m’a intéressée en
particulier, « Introduction à
l'interprétation », coordonné par Roxana Marcu, une interprète roumaine
qui travaille au Parlement Européen. Née en Avrig et élevée dans une famille
qui n’a jamais apprécié les langues étrangères, elle a étudié à l’Ecole Supérieure
des Interprètes et Traducteurs parmi autres institution pour avoir succès dans
son carrière. En présent, elle fait de travail d’interprétation en français, en
anglais et en allemand, mais elle veut apprendre aussi le portugais.
Pendant la rencontre avec
Madame Marcu, elle nous a présenté quelques informations essentielles sur
le travail d’un interprète. En plus, elle nous a réalisé le portrait de l’interprète
idéal. Donc, selon elle, si on veut devenir interprètes, on doit :
Être un bon
professionnel
Un bon interprète est une personne
sérieuse, laborieuse, qui se perfectionne tout le temps. Le métier de l’interprétation
est imprévisible, et donc une personne qui veut suivre cette carrière doit être
préparée pour n’importe quel changement, n’importe quel défi. Elle doit faire
des recherches pour chaque rencontre des parlementaires et être informée dans n’importe
quel domaine.
Avoir des connaissances
de base dans tous les domaines
En parlant d’être informé, la curiosité
est une qualité que tout interprète doit posséder s’il veut être bon dans son
domaine. Il est essentiel d’être en contact avec les cultures des pais dont on
connait la langue, et on peut faire cela en lisant les quotidiens de chaque
pais (par exemple, Madame Marcu a mentionné qu’elle lit chaque jour les
journaux réputés de la France, de l’Allemagne, de l’Autriche et du Royaume Uni).
Même si on n’est pas intéressés d’une matière ou d’une autre, on doit savoir
quelques informations de base pour se débrouiller dans n’importe quelle
situation.
Savoir travailler en
équipe
Le travail d’interprétation suppose un effort
énorme, qui ne serait possible s’il n’était pas réalisé en équipe. En général,
il y a deux ou trois personnes qui travaillent en relais pour être capable de
transmettre l’information complète. L’évaluation du travail ne se réalise pas
individuellement, mais au niveau de l’équipe. Donc, un bon interprète ne doit
pas être individualiste, car il dépend des autres pour réussir. Par exemple, s’il
oublie un mot ou un syntagme, un autre membre de l’équipe peut l’aider en suggérant
une variante de traduction ou même en cherchant le mot ou syntagme.
Être discret
Une chose intéressante qui m’a attiré l’attention pendant cet atelier a été la mention de la discrétion comme une qualité essentielle dans une carrière dans le domaine de l’interprétation. En tenant compte de cela, l’interprète est une personne invisible qui transmet l’information sans intervenir, sans être glorifié. Par conséquent, si on veut être dans le centre de l’attention, l’interprétation n’est pas le domaine par l’intermédiaire duquel on obtient cela.
En conclusion, la rencontre avec Roxana Marcu
m’a beaucoup apprise sur le rôle important que l’interprète ait dans le cadre
du Parlement Européen, aussi que sur les choses qu’on doit faire si on veut
suivre une carrière dans ce domaine. Même s’il est un travail tellement difficile,
qui nécessite beaucoup de temps, l’interprétation peut apporter beaucoup de
satisfaction car il permet la connaissance profonde de cultures multiples.
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