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Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.
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mercredi 18 décembre 2024

L’art d’interprétation. Les qualités de l’interprète idéal pour le Parlement Européen

 

    L’interprète idéal, comment devrait-il être? Cela est une question qui m’a beaucoup préoccupée pendant mes années de faculté et dont j’ai eu l’opportunité de trouver la réponse récemment. A l’occasion du Jour International de Multilinguisme, le Parlement Européen a organisé des entretiens en ligne avec ses traducteurs et interprètes, et j’ai décidé d’y participer pour élargir mes connaissances dans ce domaine.

       Un des ateliers qui m’a intéressée en particulier, « Introduction à l'interprétation », coordonné par Roxana Marcu, une interprète roumaine qui travaille au Parlement Européen. Née en Avrig et élevée dans une famille qui n’a jamais apprécié les langues étrangères, elle a étudié à l’Ecole Supérieure des Interprètes et Traducteurs parmi autres institution pour avoir succès dans son carrière. En présent, elle fait de travail d’interprétation en français, en anglais et en allemand, mais elle veut apprendre aussi le portugais.

       Pendant la rencontre avec Madame Marcu, elle nous a présenté quelques informations essentielles sur le travail d’un interprète. En plus, elle nous a réalisé le portrait de l’interprète idéal. Donc, selon elle, si on veut devenir interprètes, on doit :

Être un bon professionnel

       Un bon interprète est une personne sérieuse, laborieuse, qui se perfectionne tout le temps. Le métier de l’interprétation est imprévisible, et donc une personne qui veut suivre cette carrière doit être préparée pour n’importe quel changement, n’importe quel défi. Elle doit faire des recherches pour chaque rencontre des parlementaires et être informée dans n’importe quel domaine.

Avoir des connaissances de base dans tous les domaines

       En parlant d’être informé, la curiosité est une qualité que tout interprète doit posséder s’il veut être bon dans son domaine. Il est essentiel d’être en contact avec les cultures des pais dont on connait la langue, et on peut faire cela en lisant les quotidiens de chaque pais (par exemple, Madame Marcu a mentionné qu’elle lit chaque jour les journaux réputés de la France, de l’Allemagne, de l’Autriche et du Royaume Uni). Même si on n’est pas intéressés d’une matière ou d’une autre, on doit savoir quelques informations de base pour se débrouiller dans n’importe quelle situation.

Savoir travailler en équipe

       Le travail d’interprétation suppose un effort énorme, qui ne serait possible s’il n’était pas réalisé en équipe. En général, il y a deux ou trois personnes qui travaillent en relais pour être capable de transmettre l’information complète. L’évaluation du travail ne se réalise pas individuellement, mais au niveau de l’équipe. Donc, un bon interprète ne doit pas être individualiste, car il dépend des autres pour réussir. Par exemple, s’il oublie un mot ou un syntagme, un autre membre de l’équipe peut l’aider en suggérant une variante de traduction ou même en cherchant le mot ou syntagme.

Être discret

       Une chose intéressante qui m’a attiré l’attention pendant cet atelier a été la mention de la discrétion comme une qualité essentielle dans une carrière dans le domaine de l’interprétation. En tenant compte de cela, l’interprète est une personne invisible qui transmet l’information sans intervenir, sans être glorifié. Par conséquent, si on veut être dans le centre de l’attention, l’interprétation n’est pas le domaine par l’intermédiaire duquel on obtient cela.

       En conclusion, la rencontre avec Roxana Marcu m’a beaucoup apprise sur le rôle important que l’interprète ait dans le cadre du Parlement Européen, aussi que sur les choses qu’on doit faire si on veut suivre une carrière dans ce domaine. Même s’il est un travail tellement difficile, qui nécessite beaucoup de temps, l’interprétation peut apporter beaucoup de satisfaction car il permet la connaissance profonde de cultures multiples.

samedi 4 décembre 2021

Pierre Leyris- le traducteur liant entre le francais et l'anglais





       Pierre Leyris était le premier traducteur en français d'écrivains britanniques et américains comme: Dickens, Herman Melville, William Blake, TS Eliot et Gerald Manley Hopkins.  Il se remarque par la qualité qui présente des difficultés à la fois en termes de compréhension et d'interprétation.

       On doir mentioner qu' il a reçu le Grand Prix National de la traduction, en 1985, et an 1964, il a fondé la prestigieuse collection Domaine anglais et a été de plusieurs anthologies de poésie anglaise et américaine.  Pierre  Leyris a dit sur son travail de traducteur qu’il met l’accent sur <<les concepts et les images, la fidélité rythmique allant de soi. Etre fidèle, c'est, après une longue imprégnation du texte et de ses valeurs dûment reconnues, se laisser traverser par lui, comme involontairement, dans le passage d'une langue à l'autre. Le naturel, en traduction, s'obtient tout à coup, comme une grâce, au terme de patients efforts. Vous ne pouvez pas savoir à quel point on pénètre un texte en luttant longuement avec lui. On croit même saisir le secret de sa genèse » (https://www.ermont.fr/119/pierre-leyris.htm).

      La première traduction  realisé avec l’aide de sa femme anglaise a été celle du roman de Melville, Pierre ou les ambiguïtés(1939). Il a traduir aussi les poems de T. S. Eliot.(1947). Yves Bonnefoy disait de lui: «Il fut l'exemple même du scrupule, de la rigueur, du savoir. Relisant avec minutie les versions qu'on lui apportait, les discutant mot par mot avec la patience qui naît du cœur marié à l'intelligence. Pierre Leyris restera comme un des grands artisans de l'alliance toujours renouvelée des langues française et anglaise. C'est là un vrai titre de gloire. »

      « Pierre Leyris, qui s'exprimait peu volontiers sur son art, préférant aux théories du langage la pratique, incarnée dans sa langue, des compagnonnages spirituels, en résumait en ces termes le sens et les servitudes : ,,Rétribué le plus souvent comme un chien auquel on jette un os, le traducteur a au moins quelques satisfactions. Celle, parfois, de dénicher et de révéler à ses compatriotes un auteur dont ils ne soupçonnaient pas l'existence. Celle, toujours, de venir à connaître un texte plus intimement que quiconque pour avoir lutté longtemps avec lui corps à corps. Décelant les jalons secrets et revivant (pour mieux le mimer) l'élan de sa genèse.’’ » (https://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-leyris/)

 Sitographie :