Pierre Leyris était le premier traducteur en français d'écrivains britanniques et américains comme: Dickens, Herman Melville, William Blake, TS Eliot et Gerald Manley Hopkins. Il se remarque par la qualité qui présente des difficultés à la fois en termes de compréhension et d'interprétation.
On doir mentioner qu' il a reçu le
Grand Prix National de la traduction, en 1985, et an 1964, il a fondé la prestigieuse collection Domaine
anglais et a été de plusieurs
anthologies de poésie anglaise et américaine. Pierre Leyris a dit sur son travail de traducteur
qu’il met l’accent sur <<les concepts et les images,
la fidélité rythmique allant de soi. Etre fidèle, c'est, après une longue
imprégnation du texte et de ses valeurs dûment reconnues, se laisser traverser
par lui, comme involontairement, dans le passage d'une langue à l'autre. Le
naturel, en traduction, s'obtient tout à coup, comme une grâce, au terme de
patients efforts. Vous ne pouvez pas savoir à quel point on pénètre un texte en
luttant longuement avec lui. On croit même saisir le secret de sa genèse » (https://www.ermont.fr/119/pierre-leyris.htm).
La première
traduction realisé avec l’aide de sa
femme anglaise a été celle du roman de Melville, Pierre ou les
ambiguïtés(1939). Il a traduir aussi les poems de T. S. Eliot.(1947). Yves
Bonnefoy disait de lui: «Il fut l'exemple même du scrupule, de la rigueur, du
savoir. Relisant avec minutie les versions qu'on lui apportait, les discutant
mot par mot avec la patience qui naît du cœur marié à l'intelligence. Pierre
Leyris restera comme un des grands artisans de l'alliance toujours renouvelée
des langues française et anglaise. C'est là un vrai titre de gloire. »
« Pierre Leyris, qui s'exprimait peu volontiers
sur son art, préférant aux théories du langage la pratique, incarnée dans sa
langue, des compagnonnages spirituels, en résumait en ces termes le sens et les
servitudes : ,,Rétribué le plus souvent comme un chien auquel on jette un
os, le traducteur a au moins quelques satisfactions. Celle, parfois, de
dénicher et de révéler à ses compatriotes un auteur dont ils ne soupçonnaient
pas l'existence. Celle, toujours, de venir à connaître un texte plus intimement
que quiconque pour avoir lutté longtemps avec lui corps à corps. Décelant les
jalons secrets et revivant (pour mieux le mimer) l'élan de sa genèse.’’ » (https://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-leyris/)
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