Message de bienvenue

Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.

mercredi 10 janvier 2018

La magie des mots !

Bonjour à tous,

La langue française est truffée de mots qui n'ont pas une, mais deux orthographes.  Je pense qu'il est très important de connaître tous les mots corrects pour aquérir une bonne connaissance de la langue française et, implicitement, pour devenir un bon traducteur.

Voici quelques exemples de mots que je considère importants et souvent utilisés. Ils sont également accompagnés d'une petite histoire que j'ai trouvée sur le site http://www.languefr.net :

1. cacahuète/cacahouète

„De l'espagnol "cacahuete", cacahuète n'a longtemps eu qu'une seule orthographe. Jusqu'à ce que l'Académie française décide en 1990 d'autoriser la version "cacahouète" qui, on doit l'avouer, est beaucoup plus cool.”

2. clé/clef

„Dans "clef", le f est la dernière trace de clavis, qui n'est autre que la racine latine du mot. L'orthographe "clé", plus récente, a elle été tirée du pluriel de clef qui n'avait pas de f.”

3. cuillère/cuiller

„Un peu comme pour clé/clef, le mot "cuiller" a évolué vers "cuillère" dès la fin du XVIIIe siècle. Certains expliquent cela par le fait que le rajout du "e" facilite la prononciation.”

4. île/isle

„Il semblerait que plus grand monde utilise encore "isle", mais avouez quand même que c'était beaucoup beaucoup plus classe.”

5. ognon/oignon

„Ça pique les yeux, oui, mais depuis les rectifications orthographiques du français de 1990 on a complètement le droit d'écrire "ognon". Si vous nous aimez ne serait-ce qu'un tout petit peu, s'il vous plait ne le faites pas.”

6. saoul/soûl

„Du latin satullus ("rassasié"), saoul était l'orthographe première. Néanmoins, "soûl" a été rapidement admis par nos petits copains de l'Académie française. Et comme tout va à vau-l’eau, on peut même désormais écrire "soul", sans l'accent circonflexe.”

Vous en avez d'autres exemples? J'attends vos  réponses.

J'espère que vous avez apprécié mon article. Bonne lecture!



dimanche 7 janvier 2018

C’est quoi une traduction ?

Dans cet article, je vais vous parler du processus de traduction. On pense que c’est un des plus faciles, mais on n’a pas du tout raison. Il y a une grande différence entre « faire une traduction » et « faire une BONNE traduction » et dans les lignes suivantes, je vais essayer d'expliquer pourquoi.

Ce n’est pas l’interprétation d’un docteur en traduction, mais l’opinion d’une future traductrice, maintenant étudiante, qui a changé son avis en faisant ses premiers pas vers cette carrière.



“Le lecteur idéal est un traducteur. Il est capable de décortiquer un texte, d’en retirer la peau, de le couper jusqu’à la moelle, de suivre chaque artère et chaque veine et ensuite de mettre sur pied un nouvel être vivant.” (Alberto Manguel)

Voilà une citation qui me semble très, très intéressante. Elle décrit le processus de traduction dans de très beaux mots.

En effet, on peut dire que le texte à traduire est une entité et le premier point est de lire le texte pour comprendre le contexte, parce qu’il peut influencer la traduction. Il est important de savoir si on traduit un article dans le domaine économique, juridique, journalistique, médical etc. car chaque mot a plusieurs significations, et on doit savoir laquelle choisir.

La prochaine étape est la lecture et la compréhension de chaque phrase. Cette étape peut être difficile, spécialement quand on a des phrases complexes, très longues. De plus, la difficulté augmente, car la construction d'une phrase varie d'une langue à l'autre.

Voilà un exemple assez simple :

Ex. Elle a une fille très jolie.
      She has a very beautiful daughter.

 

Dans la phrase en français, les déterminants du substantif sont après lui, tandis que dans la deuxième proposition, qui est en anglais, ils restent avant le substantif.

Puis on a les mots. Il est vrai qu’en tant que traducteur on doit avoir un vocabulaire très riche. Mais plus important que cela est savoir choisir le mot correcte, le sens qui correspond le mieux dans un contexte.

Il faut savoir qu’il y a des mots ou des expressions qui ne peuvent pas être traduits tel quel et on doit trouver l’équivalent qui convient le mieux.

Ex. On dit que vivre là-bas, ça coûte les yeux de la tête.
       Apparently, it costs an arm and a leg to live there.
 


Et puis, le processus inverse commence. Après être entré à l'intérieur du texte à traduire, en traduisant chaque mot, il faut créer des phrases logiques, qui sonnent bien, et puis le texte, le résultat final qui doit être un chef-d'œuvre.

Le texte dans la langue cible doit avoir du sens pour pouvoir être compris par ceux qui le lisent, et pour transmettre totalement le même message que le texte initial.

Voilà donc mon opinion sur la traduction, un processus qui peut être comparé avec la réflexion de la lumière.




Drăgușanu Ana-Maria