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Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.

jeudi 19 octobre 2023

Les Confessions d’une jeune traductrice

  Qui suis-je?

     Je m’appelle Elena – Adelina et je suis étudiante au master Traduction spécialisée et interprétation de conférence. Langue française, à la Faculté de Lettres et Arts de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu. À l’avenir, je désire devenir traductrice dans le domaine littéraire. Mon projet de l’avenir, c’est de traduire les œuvres des écrivains roumains Sofia Nădejde, Liviu Rebreanu, Gib Mihăescu et Nichita Stănescu, en français.   

   Comment découvrir la passion pour la traduction ?

   Grâce aux concours organisés à la faculté, par exemple Le Colloque Lucian Blaga et Mot à Monde, j’ai découvert une autre passion, à côté de celle pour la littérature, précisément la traduction des textes littéraires. Toutefois, j’ai lu plus les traductions des écrivains français en roumain et je me suis rendu compte de l’importance de traduire, une chose qui peut établir un lien entre les deux cultures.

    Quel est le grand défi pour un jeune traducteur ?

     À mon avis, le grand défi pour un jeune traducteur est la transposition dans l’univers de la création.  Ainsi, on peut réécrire le texte, sans perdre l’idée centrale du texte. En même temps, si on est familiarisé avec un autre genre de texte, spécifique à une certaine époque, il devient difficile à réaliser une traduction. Par exemple, cette année, j’ai dû traduire le fragment de l’œuvre Enlève la nuit de Monique Proulx pour le concours Mot à monde. Ce texte a été un défi, parce que je suis passionnée de littérature classique et moderne. Donc, je devais comprendre le style d’écriture de l’auteure et de trouver les meilleurs équivalents en roumain, des mots spécifiques à une culture totalement différente de la nôtre. 

     Et comment surmonter les obstacles pour faire une bonne traduction ?    

      Les problèmes linguistiques ou culturels ne doivent pas représenter des obstacles pour réaliser une traduction. Les premiers pas que j’utilise sont : lire le texte entièrement et identifier les problèmes de traduction. J’ai bien suivi ces étapes quand j’ai fait la traduction de la création de Monique Proulx. Ensuite, j’ai écrit les mots inconnus, en utilisant, en même temps, les dictionnaires explicatifs et bilingues. Et pour mieux comprendre le style de l’écrivaine, j’ai regardé quelques vidéos avec elle. Et pour la variante finale, j’ai trouvé tous les synonymes qui existent dans la langue roumaine. À la fin, j’ai lu toutes mes quatre traductions du fragment.

        Qu’est-ce qu’on apprend, après une telle expérience ?    

       Les expériences des concours de traduction représentent une chance de nous redécouvrir comme traducteurs et d’apprendre plusieurs techniques de traduction. Par exemple, j’ai compris l’importance de la rime et du rythme de la poésie de Lucian Blaga lors de l’atelier de Jean Poncet. Par ailleurs, j’ai observé les fautes possibles de traduction, grâce aux débats qui se sont déroulés pendant la sélection de la meilleure variante de traduction pour le roman visé.  

      À la suite de la participation de ces ateliers, j’ai compris la nécessité de traduire pour qu’un écrivain puisse connaître la notoriété. Celle-ci représente le principal but de mon parcours comme traductrice, afin que la littérature roumaine devienne un repère pour les écrivains francophones contemporains.        

L'atelier de Jean Poncet, Sibiu, 2022

       
Concours de traduction Mot à monde, Sibiu, 2023

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