Message de bienvenue

Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.

samedi 4 décembre 2021

"L'art délicat de la traduction" autour de l'entretien d'Hélène Zervas


Ancienne élève du CTL – Centre Européen de Traduction – Littérature et Sciences de l’homme, Hélène Zervas propose des ateliers de traduction vers le grec depuis cinq langues (français, anglais, allemand d’abord, puis espagnol et italien), à quoi s’ajoutent des séminaires exceptionnels de traduction du grec vers d’autres langues et des ateliers d’écriture.

Traductrice pour les romans écrits par le romancier Christos Markogiannakis, Hélène Zervas est devenue traductrice comme la plupart des traducteurs de sa génération – par hasard. Elle a fini par diriger le CTL avant la fermeture en 2012 au cause de la crise qui a secoué la Grèce. Depuis cette période, elle se consacre uniquement à la traduction, par goût et par nécessité.

Elle pense que ce qu’a fait d’elle une véritable traductrice c’est la pratique de la langue grecque mais elle a appris à traduire en lisant beaucoup en français. Hélène Zervas dit « Traduire, ce n’est pas simplement bien connaître une langue étrangère, c’est avant tout bien savoir manier sa propre langue. » Elle continue son parcours en animant des ateliers de traduction mais non exactement pour la pratique de la langue française mais quant aux explications qu’un atelier de ce type l’amène à donner et la réflexion que cela implique.

En ce que concerne les difficultés rencontrés pendant le processus de la traduction, Zervas avoue que l’auteur passe d’un roman au suivant sans devoir changer de style tandis que le traducteur quitte le costume de l’un pour se mettre dans la peau de l’autre.  Également la longueur d’un roman offre une difficulté. La traductrice nous raconte dans un article publié dans la « Nouvelle République.fr » qu’un roman nécessite un effort plus amplifié par rapport aux nouvelles qui sont contrôlées plus rapidement. À son avis, les traducteurs, même les meilleurs, ont tout comme les auteurs une manière qui leur est propre – ou des tics de langage.

Traductrice du roman „Mourir en scène” par Christos Markogiannakis, Hélène Zarvas avoue que tout le travail de la traduction dépend moins du niveau de maîtrise de la langue étrangère que du tempérament de l’auteur.


Ressources 

http://www.translitterature.fr/media/article_906.pdf

https://www.lanouvellerepublique.fr/loisirs/litterature-l-art-de-la-traduction

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire