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Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.

jeudi 2 décembre 2021

Traduire la littérature roumaine? Un témoignage de Laure Hinckel

 


Laure Hinckel est née à Thionville en 1968 et elle est traductrice de littérature roumaine (au début elle a commencé comme journaliste en Roumanie). Elle a étudié langues, littératures et civilisations étrangères, spécialisation roumain.  Généralement, elle défend avec courage des auteurs au style affirmé, loin des modes et des plans marketing.

Laure Hinckel a permis la découverte en France de l’écrivain Mircea CărtărescuPourquoi nous aimons les femmes, Dan Lungu, Marin Mălaicu-Hondrari (Le livre de toutes les intentions) et de plusieurs autres écrivains roumains. Ella a passé plus de 11 mois pour traduire le livre Solenoïde écrit en roumain par Mircea Cărtărescu, qui a eu un grand succès en France. Elle a aussi traduit des auteurs classiques comme Camil Petrescu - Dernière nuit d'amour, première nuit de guerre. En 2016, sa traduction du roman Le Marchand de premières phrases de Matei Visniec a obtenu le Prix Jean Monnet de Littérature européenne du Festival de Cognac.

À son avis, le traducteur effectue un travail qui dépasse le simple fait d’être devant un ouvrage et de traduire des mots dans une autre langue. Elle dit qu’il faut savoir aussi que si on traduit d’une langue rare ou d’une culture moins connue, comme c’est la langue roumaine pour les français, même si la Roumanie est un pays francophone, les traducteurs ont un rôle essentiel, ils sont des intermédiaires entre les deux cultures.

Elle aime beaucoup faire des recherche concernant les nouvelles apparitions, elle lit des revues littéraires qui apparaissent en Roumanie, elle aime rencontrer des écrivains et ce travail qui semble au travail d’un agent littéraire n’est pas rémunéré. Ainsi, même si elle est traductrice, elle fait aussi un travail qui ne se voit pas ou que les gens ne connaissent pas.

Elle pense que la traduction reste quelque chose d’un peu magique dans l’esprit de nombreuses personnes et le traducteur est comme un laboratoire mental et physique, la traduction représente un métabolisme intelectuel et physique pour elle.

Même si elle est une traductrice importante et connue, elle a aussi ses hésitations, elle rencontre des ambivalences quelquefois difficile à traduire et elle note tout cela sur son blog. Pour traduire des mots qu’elle ne connaît pas, elle fait aussi des recherches pour trouver les mots justes pour rendre justice à l’auteur, pour ne pas trahir ses pensées, pour être juste avec son style.

 Elle fait toujours un travail de reflexion sur l’importance de l’acte de traduire, il faut être conscient de l’expertise que les traducteurs ont. Elle pense que la traduction fait partie de la vie quotidienne et pour elle chaque traduction est une expérience exceptionnelle. La discipline a aussi une importance majeure dans l’acte de traduire. Une autre qualité qu’un traducteur de littérature doit avoir c’est aimer la lecture – on ne peut pas faire une bonne traduction si on n’aime pas lire. Laure affirme qu’un traducteur ÉCRIT une traduction et en général les auteurs pensent que le traducteur connaît l’oeuvre mieux que l’auteur même.

Elle a dit dans un entretien en roumain ce que représente la finalité d’une traduction pour elle: Este bucuria facerii! Sentimentul împlinirii ca la naștere! Însoțit de necesara înțelepciune a distan­țării: o traducere este o traducere. Pot să fiu mândră de munca mea, să-mi placă să vorbesc despre ea, să explic ce se petrece în interior – când reu­șesc – dar știu că nu este decât o traducere. Atenție, „decât o traducere“ nu este un termen depreciativ. Este mai degrabă o modalitate de a diferenția două corpuri, care au în comun tot materialul lor genetic, dar care au în final o fizionomie care diferă una de cealaltă. Apoi, ca obiect nou creat, traducerea își începe viața proprie în compania librarilor și a cititorilor.

Elle est une très bonne traductrice, elle a obtenu une bourse du centre national du livre, bourse dédiée aux traducteurs des langues étrangères vers le français.

Ressources:

https://suplimentuldecultura.ro/32971/interviu-cu-traducatoarea-laure-hinckel-fiecare-traducere-este-o-experienta-exceptionala/

https://www.youtube.com/watch?v=6wRRLFt7LwE

https://www.youtube.com/watch?v=1OZq1N-V7q4

https://laurehinckel.com/

https://www.maisonantoinevitez.com/fr/auteurs-traducteurs/hinckel-1280.html

https://www.icr.ro/paris/bien-ensemble-laure-hinckel

 

 

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