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Bienvenue sur le blog des étudiants en IIIe année LEA - Français-Anglais-Allemand (2018-2019, 2017-2018, 2016-2017, et 2015-2016) et des étudiants en Ière annnée de Mastère - Traduction spécialisée et interprétation de conférence (2023-2024, 2021-2022) et en IIe année de Mastère - Théorie et pratique de la traduction et de l'intérprétation. Langue française (2016-2017) de l'Université "Lucian Blaga" de Sibiu, Faculté de Lettres et Arts ! Ce blog a été créé en octobre 2015, à l'initiative de Dumitra Baron, titulaire du cours de Traduction assistée par l'ordinateur, et se donne comme mission principale d'être une plateforme (terre) d'accueil pour les (futurs) traducteurs et spécialistes en communication multilingue. Tradterre provient également des noms des domaines que nous voulons couvrir: la traduction, la terminologie et la révision. Le blog accueille des ressources utiles pour le métier de traduction, des discussions que nous espérons fructueuses sur divers thèmes relatifs à la traduction et à ses défis.

jeudi 2 décembre 2021

Le statut du traducteur selon Lisa Pécherot et Pierre Assouline




Le traducteur et son domaine de spécialité : Lisa Pécherot est traductrice juridique au Bureau International du Travail à Genève et se spécialise sur l’anglais et l’espagnol. Diplômée également en droit international et en droits de l’Homme, elle a commencé sa carrière dans le domaine juridique avant de se réorienter vers la traduction à temps plein en tant que traducteur indépendant ou freelance.

Le statut du traducteur selon Lisa Pécherot (et Pierre Assouline également) : D’après Pécherot, la traduction est un domaine dans lequel on ne cesse jamais d’évoluer, le champ de possibilités étant « quasi infini » et la progression vers le mieux, « permanente ». En plein épanouissement sont aussi les méthodes de travail et les exigences d’adaptation aux nouvelles tendances du marché de travail que les traducteurs doivent saisir et puis apprendre à maîtriser le plus rapidement et consciemment possible (ex. savoir se constituer un réseau solide de clients en faisant appel aux réseaux sociaux Facebook, Twitter ou LinkedIn - le réseautage ; être capable d’utiliser les outils de traduction assistée par ordinateur etc.). Écrivain consacré et l’un des membres-clés du Prix Goncourt, Pierre Assouline suit les idées de Pécherot et souligne la popularité croissante de ce métier, tout en renforçant sa place respectable sur l’échiquier de la société française : « La France est l’un des rares pays, sinon le seul, à reconnaître la traduction comme un métier à part entière et non une activité mineure que l’on pratique en passe-temps ».

Les outils d’aide à la traduction : À part les indispensables outils classiques, omniprésents dans la « boîte à outils » de tout traducteur (dictionnaires spécialises monolingues et bilingues, dictionnaires de synonymes et d’antonymes, glossaires terminologiques, feuilles de brouillon/blocs-notes), Pécherot rappelle et insiste également sur les engins ultramodernes de traduction automatique (TA) et de traduction assistée par ordinateur (TAO). En ce sens, elle dresse le bilan de son expérience avec les logiciels Trados et DeepL, tout en mettant en balance leurs avantages avec MultiTrans, une plateforme de traduction développée exclusivement par le Bureau International du Travail de Genève (« moi j’ai testé DeepL sur un document que j’ai eu à traduire au BIT et j’ai trouvé ça pas mal » ; « MultiTrans c’est un outil plus facile à utiliser que Trados »).

Les divers problèmes rencontrés pendant le processus de la traduction : Un premier problème que Pécherot met en évidence et qu’elle enlève à force de patience et de travail coopératif concerne la technicité accrue, voire particulière de certains textes de spécialité, notamment « des documents officiels, des textes portant sur des normes internationales, des conventions et des traités internationaux qui vont être ratifiés par les États membres ». Un deuxième problème que la traductrice signale vise les délais de livraison très serrés dont elle est confrontée assez souvent, qui constituent un véritable défi de résilience et de promptitude, mais aussi une source inextinguible de stress et de fatigue. Un dernier inconvénient mis en relief par Pécherot porte sur « le rythme de travail […] extrêmement exigeant » et sur les « horaires de travail très lourds (entre 12 et 18 heures par jour) » auxquels elle se heurte en permanence. Quand même, une chose est bien sûre : il est quasiment impossible de contourner les ennuis et les difficultés susmentionnées, tout pour la simple raison qu’elles font partie intégrante du processus de la traduction.

 

Liens : - https://mastertsmlille.wordpress.com/2018/04/30/entretien-avec-lisa-pecherot/

            - https://www.espriteuropeen.fr/2020/11/26/entretien-pierre-assouline/

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